La nature en Corse

 

Au cœur de la Méditerranée, la Corse est « une montagne dans la mer » dont la géographie et la morphologie impactent son histoire et son économie. Le massif hercynien qui traverse toute l’île lui confère un caractère montagneux affirmé. Six étages de végétation se succèdent entre le niveau de la mer et le Monte Cinto, point culminant à 2 710 m. Le couvert végétal est essentiellement constitué de maquis et de forêts. L’île, longue de 183 km et large de 83 km, se développe également sur 1 150 km de côtes.

 

L’île possède de nombreuses zones humides et son réseau hydrographique est dense avec plus de 200 cours d’eau.

 


 

 La corse vue du ciel, Thomas Pesquet

 

La Corse, trésor sauvage de la Méditerranée

 

Entre mer turquoise et montagnes escarpées, la Corse offre un patrimoine naturel unique en Méditerranée. Cette île au caractère fort, souvent surnommée « la montagne dans la mer », fascine par sa biodiversité exceptionnelle, ses paysages contrastés et ses écosystèmes fragiles à protéger.



 Monte Cinto, versant nord. Auteur : David C.


Une géographie singulière

La Corse est une île de contrastes. Traversée par un massif montagneux issu de la chaîne hercynienne, elle culmine au Monte Cinto, à 2 710 mètres d’altitude. De la mer aux sommets, six étages de végétation se succèdent, offrant une mosaïque de paysages : maquis parfumé, forêts denses, rivières cristallines.

 

 Rivière Cavu, auteur : site la Corse autrement.

 

 

Une île riche en eau… et en vie

 

Malgré son climat méditerranéen, la Corse dispose d’un réseau hydrographique dense, avec plus de 200 cours d’eau. Ces milieux aquatiques abritent une faune discrète mais précieuse, comme la truite macrostigma, espèce emblématique des torrents corses.

Une image contenant poisson, truite, Biologie marine, aquarium

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  La truite macrostigma, Alex Moutarde

Les zones humides, souvent méconnues, jouent un rôle vital dans la régulation de l’eau, l’accueil de la biodiversité et la lutte contre les effets du changement climatique.

 

 Une biodiversité endémique et précieuse

 

L’isolement géographique, le relief et la variété des habitats ont favorisé l’émergence d’une biodiversité unique, avec un taux d’endémisme particulièrement élevé. On y trouve :

s        La sittelle corse, un oiseau que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde ;

s        Le mouflon corse, emblème des montagnes ;

s        Le discoglosse corse, une grenouille endémique ;

s     L’ail corse, plante rare et menacée.

s     Le chat forestier.


    La sitelle corse, © Ian Davies                                                                           



  Ail de corse à angles, auteur : mflc.

   Le chat forestier , auteur : Joël Brunet              

 

 

Des écosystèmes marins spectaculaires

 

Côté mer, la Corse n’est pas en reste. Ses eaux abritent des trésors comme les herbiers de posidonie, véritables nurseries marines, les atolls de coralligène, formations rocheuses rares, et des espèces emblématiques comme :

Le thon rouge,

Le mérou brun,

La patelle géante,

Le grand dauphin,

Le rorqual commun (grande baleine),

Et plusieurs espèces de tortues marines.


 


   Le Mérou brun, auteur : F. Fedorowsky.

 

Un patrimoine sous haute protection

 

Face aux pressions du tourisme et de l’urbanisation littorale, la Corse bénéficie d’un solide réseau de protection environnementale :

¦ Le golfe de Porto, classé au patrimoine mondial de l’Unesco,

¦ La réserve de biosphère de la vallée du Fango,

¦ Le sanctuaire Pelagos pour les mammifères marins,

¦ Le parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate, le plus vaste de France métropolitaine,

¦ 7 réserves naturelles, 4 zones Ramsar (zones humides d’importance internationale),

¦  92 sites Natura 2000, pour protéger les habitats et les espèces,

¦ Et de nombreuses actions de suivi menées par l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

 

 

Entre découverte et responsabilité

Si la nature corse attire chaque année des milliers de visiteurs, elle reste vulnérable. Randonner sans laisser de traces, respecter la faune, éviter les feux de forêt, soutenir les produits locaux et les acteurs de la conservation : chacun peut contribuer à préserver cette île sauvage.

 

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